Tuesday, December 30, 2014

Pourquoi la poésie?

Rimbaud, Eliot, Baudelaire et Keats
Je ne me souviens pas quand j'ai commencé à lire la poésie.  J'ai découvert Rimbaud quand j'avais seize ans (ma trosième année du lycée).  Je n'ai pas de souvenir de Keats avant ma quatrième année du lycée.  C'est difficle de croire que je n'ai pas lu la poésie avant Rimbaud mais je n'ai aucun souvenir d'autres poètes que j'ai lu sérieusement  avant lui.  J'ai lu d'autres poètes dans mes cours au lycée (Shakespeare par example) mais ils ne m'ont jamais intéressé.

N'importe quand j'ai commencé, je suppose ce que je trouve intéresant, c'est que j'ai cessé de lire la poésie quand j'étais au Mali (quand j'avais vingt-deux à vingt-quatre ans) qui était l'époque quand je suis devenu content et je ne me suis plus pris au sérieux. 

Pourquoi j'ai cessé de lire la poésie qui était vraiment une passion pour moi pendant six ans?

Il me semble que le premier poète que j'ai vraiment lu était Rimbaud.  C'était vers la fin de ma trosième année du lycée et la première fois que j'ai entendu son nom était dans un article dans une revue sur Leonardo DiCaprio qui allait jouer le rôle de Rimbaud dans le film "Total Eclipse" plus tard cette année-là (Je voudrais noter que sur telles choses son notre vie change.  Si je n'ai pas acheté cette revue, je n'aurais pas pris goût à Rimbaud.  Sans un intérêt pour Rimbaud, je doute que j'aurais commencé à étudier le français et finalement  choisi la littérature française pour ma concentration à l'université.)  Peu après j'ai lu cet article, j'ai emprunté un livre de la poésie de Rimbaud de la bibliotheque et j'ai commencé à lire sa poésie.

Le problème avec Rimbaud, c'est que je ne suis pas certain que c'était sa poésie qui vraiment m'a intéressée au commencement.  Rimbaud était l'homme révolté parfait quand il avait dix-sept ans.  A cet âge il était en train de changer l'idée de la poésie française avec ses poèmes en prose.  Et pendant cette époque, ce génie poétique a dit ’allez vous faire foutre’ à l’établishment littéraire.  Et puis, quelques années plus tard il a renoncé la poésie à l’âge quand les pluparts des poètes n’ont rien écrit d’importance. 

Et certainment, moi à dix-sept ans, pensait que Rimbaud la personne était aussi (même plus) importante que Rimbaud le poète.  Quand j’essaie de me souvenir les poèmes de Rimbaud qui j’ai aimé tout de suite, le seul que je rappelle clairement est "Ma Bohème".

J'ai de souvenirs d'essayer de lire Les Illuminations quand j'avais dix-sept ans ("On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans") et je les ai trouvé très difficiles.  Finalment, après beaucoup d'étude j'ai commencé à comprendre mieux sa poésie et son importance mais il semble que mon enthousiasme initial pour Rimbaud avait plus à faire avec sa vie qu'avec sa poésie.  Une indication: la citation de Rimbaud que j'avais sur le mur de ma chambre à l'université était de ses lettres ("Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens").

Donc je me demande si j'ai mal commencé mon amour pour la poésie.  Peut-être mon idolâtrie de Rimbaud était le péché originel qui m'a mené aimer la poésie?

C'est important de noter que j'ai regardé les poètes comme l'apogée des artistes et la poésie comme l'apogée de la littérature et pendant cette époque j'ai voulu être artiste et surtout poète.  Pendant le lycée j'ai l'impression que j'ai lu la poésie pour (en partie) sentir supérior aux autres. Je ne me suis pas aimé pendant le lycée et la poésie m'a donné l'illusion que j'étais un espèce d'intellectuel.  Certainment, je pourrais être un petit con prétentieux-(comment je regrette mon moi plus jeune!) et c'est difficile de croire que j'avais des amis!

Le deuxième poète que j'ai vraiment lu était Keats.  Avec lui, il s'agit plus de sa poésie parce qu'être honnête sa vie n'était pas super intéressante.  Mais je crois qu'il y avait une partie de moi qui était attiré par sa mort jeune à l'âge de vingt-cinq qui m'a rappelé l'abandon de la poésie de Rimbaud.   Mais j'aimais beaucoup sa poésie.  Le thème mélancolique d'"Ode to a Nightingale" a résonné fortement de moi quand j'ai lu ce poème pendant ma dernière année au lycée.  Et j'ai beaucoup aimé ses poèmes comme "Hyperion" et "Endymion" qui avait les mythes grecques comme sujet.

Spleen et Idéal, Carlos Schwabe
Après Keats, j'ai lu beaucoup plus de poésie. donc c'est plus difficile de me souvenir pour quoi certains poètes m'ont intéressés.  Je sais que Baudelaire a bien exprimé mes sentiments d'isolation, d'angoisse et de malheur: en somme Le Spleen.  Son poème 'L'albatros' bien exprimé comment j'ai senti parmi les autres. Et je peux apprécier aujourd'hui  la poésie de Baudelaire.  Je crois que "Le Voyage" est un de plus beaux poèmes que j'ai jamais lu.

Le dernier poète que j'ai beaucoup lu était T.S. Eliot et surtout "The Wasteland"  Peut-être ce n'est pas une surprise que j'ai lu ce poème pendant l'époque quand j'étais très malheureux.  En fait, j'ai beaucoup lu "The Wasteland" pendant mes pauses quand je travaillais comme un serveur à Denny's (un veritable wasteland!)

Pendant l'université j'ai passé beaucoup de temps en lisant la poésie.  J'ai pris de cours sur la poésie, j'ai essayé d'écrire la poésie, j'ai écrit un moitié de ma thèse sur Rimbaud et "Une Saison en Enfer".  J'étais anéanti quand personne n'a reconnu la qualité de ma poésie (J'ai essayé d'écrire de poésie pendant le lycée mais je ne me souviens plus ce que j'ai écrit).  Je crois que j'ai arrêté d'écrire la poésie pendant ma trosième année à l'université quand après quelques mois de travail sur un poème dans le style de Keats (comme Hyperion) j'ai lu Keats et j'ai reconnu comment mauvais mon poème était. Et puis, après je suis arrivé au Mali je lisais moins de la poésie.  Depuis 2000, je crois que je n'ai pas lu sérieusement un nouveau poète.  Et je ne suis pas sûr pourquoi.

Un hypothèse, c'est que j'ai lu la poésie quand je n'étais pas content, et donc la poésie a renforcé mon malheur.    Mais on peut trouver le malheur dans les romans (comme La Nausée de Sartre).

Un autre hypothèse, c'est que la poésie est un genre qui est sérieux naturellement.  Donc quand je me prenais au sérieux la poésie était le genre parfait pour moi, mais quand je me suis devenu moins sérieux au Mali, la poésie ne m'a plus parlé.  Je crois que c'est possible mais même au Mali et aujourd'hui je lis les autres genres sérieux.  Je lis beaucoup de histoire et mes écrivans préférés sont Thomas Pynchon et David Foster Wallace-pas exactement facile à lire.

Ou parce que j'étais malcontent et pas content avec moi-même, j'ai lu poésie parce que j'ai cru que elle m'a rendu plus serieux et mieux que les autres.  Et quand je m'aimais encore, je n'avais plus besoin de sentir supérieur aux autres.  Je crois que l'idée que mon amour pour la poésie était une affectation est corroboré par mon intérêt initial aux poètes plutôt que la poésie.

C'est difficile (et un peu déprimant) de croire que la poésie était une affectation pour moi, mais même si c'est dangereux de me psychanalyser dix ou vingt ans plus tard, c'est la meilleure explication que je peux trouver en fouillant dans mon cerveau.

Est-ce que c'est possible d'être passionné de quelque chose qui a commencé comme une affectation?  Peut-être un billet pour un autre jour.

La première phrase en français non sollicité de mon fils

L'autre jour, mon fils a dit sa première phrase non sollicité en français!  Avant il a dit de phrases, mais seulement quand je lui a demandé.  Il a dit: Je voudrais de compote de pomme si te plaît.  Ca m'amuse parce qu'il a déjà demandé la même question en anglais et j'avais dit 'non' mais il sait que son père aime beaucoup d'entendre le français.  Et bien sûr, je lui ai donné de compote de pomme!

Maintenant, j'essaie de lui dire qu'il doit demander les choses en français.  Et ça marche la plupart du temps et peut-être il faut faire comme ça parce que je reconnais que il faut plus d'effort pour mon fils de parler le français (juste comme son père).  Et si je ne demande pas, ce n'est pas probable qu'il va parler en français.  C'est peut-être un peu comme quand on demande qu'il faut ranger les jouets, si on ne demande pas il ne va pas faire lui-même.

Tuesday, December 9, 2014

Someone Else's Undewear-Les Sous-vêtements d'un autre

“Be yourself, otherwise you’re just being someone else’s underwear“ -Mon ami Chris M. prophétiquement dans mon annuaire de ma première année

Si c’est difficile de me souvenir du commencement de ma deuxième année du lycée, c’est même plus difficile de me reconstituer avant cette époque.  Pour la première année du lycée et avant je dois dépendre de ma mémoire faillible.  Mais je crois que j’ai une idée de qui j’étais.  Et je crois que c’est important de me voir pendant ma première année parce qu’elle crée une base qu’on peut comparer à mon soi des prochaines années.

Moi pendant ma première année du lycée
Pour la plupart, pendant ma première année du lycée je m’en fou de ce que les autres pensaient de moi.  Au moins, je m’en fou de la popularité.  Par example, pour les raisons incompréhensibles, j’ai porté un collier d’une grenouille en céramique-pas cool.  J’étais indépendent.  Mes amis étaient mes amis et j’étais pas inquiet si mes étaient populaires.  En fait, chaque jour j’ai mangé le déjeuner avec mes amis Chris M. et Matt L. qui étaient super sympa mais pas de tout cool (donc je peux conclure que moi aussi, je n’étais pas cool!).  Je crois que j’étais déjà un peu prétentieux.  La plupart de l’année j’avais une toquade pour une fille, HW, et j’ai passé beaucoup de temps en flirtant avec elle.

J’étais moi-même.  Je ne me souviens pas si j’étais ’content’ mais je suis sûr que je n’étais pas malheureux.  Je me ne suis pas détesté.

Et puis j’ai commencé ma deuxième année et je me suis complètement épris de quelqu’un.  Peut-être obsédé serait plus exact.  Et c’étais quelqu’un populaire.  Et je suis certain que mon engouement et mon désire de connaître mieux cette personne m’a poussé à vouloir être  populaire.  (Je le trouve fascinant que je n’ai pas fait le rapprochment entre ces deux événements jusqu’à huit ans plus tard et je n’ai pas reconnu l’impulsion pour mon changement.)

Et j’ai changé, ou j’ai essayé de me changer.  Et je me suis détesté parce que je n’étais pas ce que je voulais être.  C’est difficile de me souvenir comment j’agissais autrement à cette époque.  Je me suis isolé de mes meilleurs amis parce qu’ils n’étaient pas cool et surtout mon nouvel personnage a crée de dificultés avec ma petite amie.  Peut-être notre relation était voué à l’échec même sans mon changement mais certainement il nous a ébranlé.

J’ai voulu tant d’être populaire, d’être cool, vraiment cette idée m’a rongé.  Et bien sûr je n’avais aucune idée comment on devient cool-mais j’ai supposé que c’étais possible.  Et je me suis consacré à la poursuite de la popularité, une obsession à  propos de je me suis tourmenté jusqu’au fin du lycée.

Donc c’est comment je suis devenu les sous-vêtements d’un autre pour un peu près sept ans.  Et il m’a pris sept ans d’être les sous-vêtements d’un autre avant je me suis retrouvé au Mali.

Friday, November 28, 2014

It's my wife and it's my life

J'avais peut-être seize ans et je retournais d'un match de fut de l'équipe de mon lycée (j'étais un fan, pas un joueur).  J'avais emprunté  la bande sonore pour le film The Doors de ma voisine et j'écoutais au disque. Le neuvième morceau était Heroin de The Velvet Underground. C'était une révélation.

Être honnête, à ce point de ma vie, mon goût en matière de musique était très terre à terre.  Pour la plupart, j'ai écouté et j'ai aimé les chansons qui étaient populaires et qu'on entendait souvent à la radio.  J'aimais Beethoven mais il est mainfestment dans le courant dominant.  Peut-être le seul groupe intéresant que j'ai écoutais était They Might Be Giants.

C'est  difficile de me souvenir exactement ce que je pensais en écoutant Heroin pour la première fois, mais je sais que cette chanson était completèment différente.  Je n'avais aucune idée que le rock and roll musique pouvait faire ça.  La combinaison de l'alto, les tambours et la guitare vers la fin, c'est incroyable.  La chanson est un voyage, une exploration, et c'est si simple mais si puissante.

Après ça, j'ai acheté The Velvet Underground and Nico et finalement le Peel Slowly and See boxset. Et ses chansons ont continué de me stupéfier.   After Hours et si simple, seulement le voix de Maureen Tucker et une guitaire simple, et je me suis reconnu dans les paroles.  C’est une chanson parfaite.  Et aussi il a poussé l’idée de ce qu’une chanson pouvait être.

Avec The Gift et Murder Mystery il a vraiment montré qu’une chanson ne doit pas être couplet-refrain-couplet.

À  son meilleur The Velvet Underground a crée les chansons simples et belles comme I'll Be Your Mirror, Sunday Morning,Stephanie Says, et Pale Blue Eyes.

Et ses chansons ont continué de me stupéfier.   After Hours et si simple, seulement le voix de Maureen Tucker et une guitaire simple, et je me suis reconnu dans les paroles.  C’est une chanson parfaite.

C’était un processus mais j’ai appris qu’il y a beaucoup de musique incroyable qui n’était pas sur la radio traditionnelle.

Et je suis certain que the Velvet Undeground a eu une grande influence sur mon goût musical.  J’aime beaucoup la répétition et j’aime bien le son de la celesta (dans Sunday Morning) et les insturments semblables. 

Et je suis fier que the Velvet Underground c’est une groupe que j’ai découvert moi-même et que je pourrais initier les autres à sa musique.   Quand Lou Reed est mort en 2013 j’étais un peu étonné au nombre de mes amis de l’université qui ont rappellé que je les ai initié à The Velvet Underground.  The Velvet Underground est peut-être ma seule revendication d’être cool musicalement.

Donc, les éloges à The Velvet Underground, une de mes préférées et la première groupe qui a poussée mon goût musicale au-delà du quelconque.

Sunday, November 16, 2014

Roméo et Juliet

Au moins pour moi, il n'y a pas beaucoup de choses dont j'étais passioné à quinze ans que continue m'émouvoir maintentant que j'ai a trente-six ans.  La plupart de la musique, des livres, des amis etc,,, que j'ai trouvé si importants à cette époque n'a pas beaucoup d'importance si je les considère aujourd'hui.

La pièce, Roméo et Juliet, de Shakespeare est pour moi la grande exception.

Quand j'avais quinze ans j'ai tombé amoureux avec cette pièce.  Pour moi, c'était parfaite.  L'idée d'un amour si puissant, si intense m'a tenté.  Et le langage de Shakespeare était si beau, si fort, il m'attiré.  Avant que j'aie lu l'histoire j'étais assez indifférent à l'idée de l'amour.  J'ai connu l'intrigue de l'histoire et j'ai vu les choses comme West Side Story mais ca ne me fait rien.  C’était la piece, le langage et je dois admettre le film de Zefferelli avec Leonard Whiting and Olivia Hussey qui m’a touché.
La Perfection

Roméo et Juliet m’a inspirée d’être amoureux avec l’idee d’être amoureux.  J’avais très envie del’amour que Roméo and Juliet ont epreuvé.  Certainment j’ai cru l’idée du coup de foudre et j’ai espéré que ca m’arriverait.

Et vraiment, jusqu’à j’avais vignt ans Roméo et Juliet a tenu un endroit special dans mon âme.  Et puis, j’ai tombé amoureux pour la première fois.  Et c’était complètement sans retour.  Et pour plusiers ans j’ai perdu mon intêret avec Roméo et Juliet parce que j’ai perdu mes illusions sur l’amour et l’idée de l’amour presentée par la pièce.

Et puis j’ai tombé amoureux pour la deuxième fois.  C’était intense.  Ce n’était pas le coup de foudre mais mon amour a developpé assez vite et cette fois il y avait le retour (au moins au commencement).  Donc à cette époque j’ai relu la pièce et j’ai retrouvé beaucoup de la magique que j’avais vu avant mais maintenant avec le sentiment de l’amour plutot que l’idee.
Et bien que cette relation a fini avec mon cœur brisé et abondonné au côté de la rue pour les vautours et beaucoup de peine, au moins j’avais aimé et j’étais aimé (même brèvement).  Et ce n’est pas comme si Roméo et Juliet un heureux dénouement!

Être honnete je n’ai pas beaucoup pensé de Roméo et Juliet pendant les années suivantes.  J’ai tombé amoureux avec ma femme dans un façon très différent.  Nous étions de très bon amis pour longtemps avant que j’ai commencé à sortir avec elle. Notre amour c’est un amour mûr, il a grandi lentement et c’est vraiment quelque chose belle et merveilleuse.

Mais, peut-être il y a un an j’ai vu une avant-première pour le nouveau film de Roméo et Juliet qui était fait sortir en 2013.  Et j’ai trouvé que j’étais excité et émouvu.  Malheursement, je n’ai pas de tout aimé ce nouveau film!  Mais j’avais les sentiments très forts au sujet de ce film parce que je crois la pièce reste super importante à moi.

Monday, November 3, 2014

Le fil conducteur du soi


J’ai toujours été fasciné par mes mois passés (j’essaie d’exprimer l’idée qu’il y a plusiers mois dans moi-même et que j’ai changé pendant ma vie). Est-ce qu’il y a un vrai moi, un fil conducteur dans moi-même que je peux retracer de mon enfance jusqu’aujourd’hui?  Ou est-ce que le soi évoule toujours?

Quand j'avais quinze ans j'ai changé radicalement.  J'ai décidé que j'ai voulu être populaire et que être cool était la chose la plus importante à moi.  Pendant les sept années qui suivies je peux dire que je n'étais pas content.  C'est difficile de dire que j'étais content avant le changement mais je reconnais que je n'étais plus content avec moi-même après le changement.  Et je crois que (avec du recul) j'étais malcontent parce que je n'étais plus moi-même.  Je n'étais pas populaire.  Ca ne veut dire pas que je n'avais pas d'amis.  J'avais beaucoup de bons amis au lycée.  J'ai voulu être un autre, quelqu'un cool.  Pendant la trosième année de lycée j'ai même changé mon nom à Aaron Thomas Pierce parce qu'il semblait incarner tout que j'ai voulu être.

Mais après sept années j'ai retrouvé moi-même parmi les gens du Mali. Et j'ai retrouvé le bonheur.  Une grande partie de cette redécouverte était que je ne devais pas me prendre trop au sérieux.  Et je crois que avant mon changement à quinze ans, je ne me prendais pas trop au sérieux.  Donc, est-ce que ce manque du sérieux un aspect de mon vrai moi?  Peut-être...je trouve que c'est impossible de reconstruire mon moi de quatorze ans, donc qui sait?  Peut-être mon détour de sept années fallait pour arriver à mon bonhe

Monday, October 20, 2014

La qualité de mon français

Je me demande souvent comment mon français d’aujourd’hui compare avec mon français de 2000.  J’imagine que en 2000, mon français était à son sommet.  A l’université (96-00), ma concentration était la littérature française donc par 2000 je pouvais bien parler et écrire le français (même si j’avais toujours mon accent americain!).

Après 2000, je n’avais pas beaucoup d’occasions de parler le français (un peu au Mali) et mon français est devenu assez mauvais.  Je me souviens quand j’ai assité mon réunion d’université en 2010 et j’ai essayé de parler le français et c’était assez difficile!

Mais maintenant j’ai parlé le français pour presque trois ans avec mes enfants et je reconnais que dans quelques cas mon français est mieux.  Par example, je utilise ’y’ et ’en’ plus  souvent et j’ai toujours éprouvé des difficultés avec ces mots avant.  Mais encore, je n’ai pas beaucoup d’occaisions de parler avec les adultes et avoir une vraie conversation.  Parce que mon fils ne me répond pas en français et en parlant avec lui j’utilise les mêmes mots et phrases la plupart du temps donc mon français n’est pas mis à l’épreuve.  J’apprends les nouveux mots et phrases petit à petit quand je cherche un mot dans le dictionaire ou je lis les livres enfantins avec mes enfants mais ce n’est pas un façon rapide d’apprendre plus de français! 
 

Donc, peut-être je peux dire que mon vocabulaire est plus grand qu’avant mais ma capacité de causer avec les adultes en français est réduite.

Friday, October 10, 2014

La compréhension

Il me semble que mon fils commence à parler un peu plus en français. Un mot ici, deux mots ensemble là. L’autre jour, il m’a demandé la signification de la phrase ’On lui donne’ qui est dans un chanson que j’ai inventé.  Je me demande souvent s’il comprend tout ce que je dis, mais il me semble la plupart du temps il comprend bien.  L’autre jour, je parlais de quelque chose (j’oublie exactement quoi) et quelques moments plus tard, il a continué la conversation en anglais.  J’aimerai mieux le français, bien sûr, mais c’était une bonne indication qu’il comprend beaucoup.

Une chose que je trouve frustrante, c’est quand je me trouve disant une phrase en anglais quand c’est quelque chose je pourrais dire facilement en français.  Je ne sais pas si c’est parce’que je suis fatigué quand ca arrive et mon cerveau ne marche plus.  Je suppose qu’il faut plus de discipline!
 

Sunday, October 5, 2014

Mes prévisions avec le français et mes enfants

Quand j'ai commencé à parler le français avec mon fils, il y a presque trois ans, j'avais des prévisions qui sont très différents dd la réalité.  J'avais l'idée que nous causerions en français et le français serait presque un langue spécial pour nous.  Mais, la réalité est que mon fils entend l'anglais beaucoup plus que le français.  J'ai la chance parce'que je passe un jour chaque semaine chez nous avec mes enfants, mais les autres jours avec sa mère et au service de garderie ils n'entendent que l'anglais.

Donc, maintenant, je me demande si le meilleur que je m'attends c'est qu'ils comprendront le français. A ce moment, mon fils dira quelques mots en français et l'autre jour après beaucoup d'encouragement il a dit sa première phrase en français, 'Je voudrais la grande spatule'.  Mais je ne veux pas le forcer a à parler français, ce n'est pas amusant pour ni lui ni moi.  Mais peut-être il faut le forcer, sinon il ne parlera jamais.  Qui sait?  Je n'ai aucune idée ce qu'il faut faire.

Mais je continuerai leur parler autant que possible.  Je pense à la phrase de Camus à Le Mythe de Sisyphe, 'je dois imaginer Sisyphe heureux' (ou quelque chose comme ça) pendant qu'il roule le rocher sur la colline.  Même s'il semble que le résultat (la compréhension de français) ne vaut pas la peine du travail de parler chaque jour, je dois continuer parce que je crois qu'un peu de français va mieux que rien.

Et aussi, je dois admettre, c'est bon pour mon français.  Je n'ai pas beaucoup parler le français depuis 2000 et maintenant j'ai l'occaision de pratiquer chaque jour!

Friday, October 3, 2014

Ce blog est ma tentative d'écrire en français.  Anciennement, si je souviens bien, je pouvais écrire bien en le français.  J'ai parlé le français pour presque trois ans maintenant avec mes enfants, mais je n'ai jamais l'occasion d'écrire le français et ca me manque un peu.

Donc, je ne suis pas sur aux quels sujets je vais écrire, peut-être mes enfants et mon tentative de parler le français avec eux ou la vie en géneral.  Je m'excuse à l'avance de mon français épouvantable!